L’établissement EHPAD Résidences du Pays de Rochefort en Terre a fait l’objet d’une évaluation externe par un organisme accrédité par la Haute Autorité de Santé. Cette évaluation est réglementaire, pour tous les établissements médico-sociaux, et se tient tous les 5 ans.
Pendant 3 jours, du 4 au 6 décembre 2023, un binôme d’évaluateurs, extérieur à l’établissement, est venu appréhender les pratiques au sein de l’établissement et donc, au sein du site La Mare et Le Grand Jardin au regard d’un référentiel national commun élaborée par la Haute Autorité de Santé.
L’évaluation externe s’inscrit dans la démarche d’amélioration continue de qualité en permettant d’identifier les axes d’amélioration de l’établissement et les points forts de l’établissement.
3 grands chapitres ont été évalués à savoir « La personne accueillie / le résident », « Les professionnels » ainsi que « La gouvernance » (l’ESSMS) par le biais de méthodes distinctes : entretiens avec des résidents, des binômes infirmiers-soignants, des groupes pluridisciplinaires, le Conseil de la Vie Sociale, ainsi qu’avec la Direction. Les évaluateurs ont également visité l’ensemble des deux sites.
Dans l’attente du décret précisant les modalités de publicité des résultats de l’évaluation, nous diffusons les résultats synthétiques de l’établissement : une cotation moyenne de 3.85 sur 4 qui démontre une qualité des accompagnements au sein de l’établissement.
Les résultats seront présentés aux instances de l’établissement en avril 2024 et transmis à l’Agence Régionale de Santé et au Conseil Départemental.
La prochaine évaluation externe aura lieu dans 5 ans. Dans cette attente, nous aurons avec l’ensemble des professionnels pour objectif d’améliorer les pratiques pour ce qui est de nos axes d’amélioration et de maintenir la dynamique quant à l’accompagnement des résidents.
À l’Ehpad public de Rochefort-en-Terre (Morbihan), des résidents vont participer à un défi, ouvert aussi au grand public. Mauricette, s’entraîne tous les jours et pédale au moins 1 heure : « C’est une drogue, ça désennuie et je me sens plus en forme ».
À l’Ehpad public de la Mare, à Rochefort-en-Terre (Morbihan), alors que la plupart des résidents sont en train de goûter, dans la grande salle d’à côté, Léon Raulo, 84 ans, en fauteuil roulant, pédale sur le « motomed ». Sans selle puisque les pratiquants restent en fauteuil, cette machine inspirée du vélo d’appartement est utilisée régulièrement par Charlotte Mainnemare, la kiné, pour maintenir ou redonner un peu de tonus dans les gambettes des anciens. « On peut voir l’asymétrie des appuis, augmenter la résistance, ou même faire travailler aussi les bras », montre la kiné. Avec ou sans assistance électrique.
« À notre tour de faire quelque chose »
Depuis quelque temps, ce motomed sert aussi à l’entraînement des résidents qui participeront au Téléthon. « Beaucoup le regardent à la télé alors on s’est dit « à notre tour de faire quelque chose ». On a prévu un défi de 24 heures de pédalage, ouvert à tous, à partir du vendredi 8 décembre à 18 h », explique Caroline Duhamel, animatrice. Sept papys et mamies de l’Ehpad de la Mare sont déjà inscrits, quatre autres de l’Ehpad Grand Jardin, ainsi que des personnels. D’autres pédaleurs pourront assurer les relais aux côtés de Mauricette, Monique, Léon, Raymonde, Marie-Thérèse, Claude, etc. Que ce soit pour quelques minutes ou bien plus. « On a aussi voulu ouvrir aux extérieurs : il y aura des cyclistes de la Roue Pluherlinoise, l’équipe féminine de basket de Pluherlin, des pompiers, des familles. N’importe qui peut venir mais pour les assos, mieux vaut s’inscrire », souligne Caroline. Deux motomed seront à disposition. Une cagnotte est en ligne sur le site du Téléthon.
« Je fais 60 min, tous les jours, même le dimanche ! »
« Du vélo j’en faisais quand j’étais jeune. Maintenant je ne marche pratiquement pas parce que j’ai eu beaucoup de problèmes au genou », commente Léon, tout en poursuivant sa petite séance… Sous l’œil de Mauricette, 81 printemps, qui attend son tour, et espère ne pas se mettre en retard pour la messe qui va suivre. « Je fais 60 à 70 minutes tous les jours, même le dimanche, c’est une drogue ! », lâche Mauricette.
« Les pompiers feront mieux que moi »
Elle chambre gentiment Léon sur son score kilométrique (5 km en 25 minutes). Puis la voilà qui positionne son fauteuil, les chaussures sur les pédales, et zou, c’est parti. « Dommage qu’on n’ait pas un écran devant avec un paysage », glisse-t-elle. Pas grave, Mauricette a souvent quelques copines, comme Monique ou Adrienne, qui viennent taper la discute pendant son entraînement.
« Quand on allait au bal, on allait à vélo », raconte Mauricette, qui était agricultrice à Larré. Depuis qu’elle s’est remise au pédalage, elle se sent « plus en forme. J’ai plus de force même si j’ai encore peur de tomber quand je marche un peu », confie-t-elle, tout en gardant le rythme sur les pédales et en surveillant l’écran de contrôle. 6,88 km. « Le vélo, ça désennuie ».
Mauricette fait au moins une heure de vélo par jour depuis un an, ici sous l’œil de l’animatrice Caroline Duhamel.
« Moi, je pourrais pédaler même à 3 h du mat’»
Caroline lui rappelle le programme du téléthon sur 24 heures. « Moi, je pourrais même pédaler à 3 h du matin », rigole Mauricette. « Peut-être bien quand même que les pompiers feront mieux que moi ». Les kilomètres sans assistance s’enchaînent. 11 bornes. « Il y aura une fanfare le vendredi ? Ah je chante comme une casserole, donc je pédalerai. » Pour Mauricette, toutes les excuses sont décidément bonnes pour rester sur le motomed.
Elle demande l’heure, et convertit illico : « 17 minutes avant la messe ». Des collègues sont déjà en train de converger. Petit à petit toute l’assemblée s’installe, Mauricette imperturbable, pédale. 16 h 30, le curé arrive. L’octogénaire vient juste de boucler ses 20 km en une heure et manœuvre doucement son fauteuil pour se mettre dans le bon sens, sur la même ligne que les autres. Top départ pour la messe.
Douze voitures anciennes ont réalisé un périple de 80 km avec, à leur bord, des résidents de la maison de retraite de La Mare. Traction, Panhard, 2 CV, 404 cabriolet ou encore Simca 1 000, ont accueilli leurs passagers pour ce long périple qui les a conduits jusqu’à la Roche-Bernard en passant par Péaule, Marzan, puis Allaire et Foleux. « Cela rappelle notre jeunesse, on a commencé avec des voitures comme ça », remarque une résidente, le sourire aux lèvres
Avant de prendre ses fonctions, Fanny ANDRIEUX était directrice déléguée de deux établissements en Seine-Maritime. J’ai un parcours en suivi qualité et juridique des établissements médico-sociaux, précise la nouvelle directrice qui est originaire du nord de la France, mais a des attaches familiales en Bretagne ». C’est donc un retour à sa région affective ».
La directrice l’assure, il y a de beaux projets, dont la reconstruction du Grand Jardin. Le déménagement devrait avoir lieu début 2023, les résidents auront alors une nouvelle chambre. Pour la fin des travaux, il faudra attendre fin 2024 ou début 2025. Le projet suivant concerne les locaux administratifs et les espaces communs.
« On souhaite se rouvrir vers l’extérieur »
Avec la sortie de la crise sanitaire, Fanny ANDRIEUX met en avant la volonté de reprendre une dynamique vers le lien social, avec des projets en collaboration avec les professionnels. On souhaite se rouvrir vers l’extérieur avec des voyages et des actions ouvertes vers les écoles. Un travail dans ce sens est prévu avec les membres des équipes : Il y a 130 professionnels sur les deux sites, ils ont des idées, mais il faut aussi prendre en compte les attentes et les souhaits des résidents. D’autant plus que l’établissement souhaite s’inscrire dans un esprit de lieu de vie. Les résidents sortent quand ils le souhaitent, il suffit de prévenir, conclut Fanny ANDRIEUX .
C’est à la maison de retraite de La Mare que Geneviève Hervio a fêté son 100e anniversaire. Née le 20 septembre 1922 à Larré, elle monte à Paris à 19 ans. Elle va y rencontrer Roger Hervio qui deviendra son mari. De leur union naîtront trois enfants. La famille vivra à Bry-sur-Marne en banlieue parisienne, jusqu’à la retraite où le couple revient en Bretagne dans ses terres d’affection ». Geneviève s’adonnera, alors, à ses passions, le jardinage et les roses », sans oublier les parties de cartes au club de Questembert ».
Bonne vivante, elle aime les bons repas, mais avec des patates et du bon vin ». À la disparition de son mari, elle décide de passer son permis de conduire, et à 70 ans, elle l’obtint facilement, retrouvant ainsi une autonomie. Durant toute sa vie, elle a bénéficié d’une santé exceptionnelle, ne prenant jamais de médicament, sous prétexte qu’ils la rendaient malade. De toutes ces années, ce qu’elle en dit aujourd’hui ? J’ai eu une belle vie !
Sept résidentes de l’accueil de jour de la maison de retraite de la Mare sont venues découvrir, mercredi 25 mai 2022, le recyclage des masques par des lycéens de la filière plasturgie du lycée Marcellin-Berthelot, à Questembert (Morbihan)
Un élève explique aux résidentes les étapes de traitement du masque pour obtenir une matière réutilisable
Depuis le début de l’année scolaire, six élèves de première Bac pro plasturgie se sont lancés avec leur professeur d’atelier, Jean-Louis Le Droguenne, dans un projet de recyclage des masques utilisés par l’Ehpad La mare de Rochefort-en-Terre (Morbihan). Mercredi 25 mai 2022, sept résidentes sont venues au lycée découvrir ce projet
Quatre sacs-poubelles de 130 litres par mois
Nous en consommons beaucoup. Nous avons cherché une solution de recyclage et le lycée était partant, explique une accompagnatrice à l’origine du partenariat. Pour les élèves, cette action s’inscrit dans leur programme de Bac à Marcellin-Berthelot, à Questembert. Ils y consacrent deux heures toutes les deux semaines. Nous leur livrons deux sacs-poubelles de 130 litres tous les quinze jours, précise Caroline Duhamel, animatrice à la maison de retraite.
Chaque sac pèse environ 2,5 kg et contient plusieurs milliers de masques. Ceux-ci sont ensuite traités par les élèves pour récupérer la matière recyclable. Nous avons dû chercher des solutions pour enlever les élastiques et la barre métallique, explique Jean-Louis Le Droguenne. Après de nombreux tests, c’est finalement à la main qu’est réalisée cette séparation. Nous récupérons 80 % du masque. Pour nous, c’est une matière gratuite, précise le professeur.
Un protocole de fabrication
Cette matière première va ensuite suivre toute une chaîne que les élèves ont présentée aux résidentes. Nous avons dû établir un protocole de fabrication, précise l’enseignant. D’abord, les restes de masques passent par l’extrudeuse qui chauffe et amalgame la matière. Il faut faire attention, cela sort à plus de 100 °C. Des fois la machine se bouche, explique Jonathan, un élève.
Ils s’appellent Jonathan, Axel, Maxime, Aurélien, Maël et Louis, ils sont élèves en première Bac pro plasturgie à Marcellin-Berthelot et portent un projet de recyclage des masques de l’Ehpad La mare de Rochefort-en-Terre
Car la matière des masques demande des adaptations. Les carottes de plastiques obtenues après extrusion sont ensuite refroidies avant d’être envoyées au broyeur qui va les réduire en granules. La taille des granules de plastiques est importante, nous avons dû changer la grille pour qu’ils soient plus gros, précise Axel, en montrant ces derniers.
Quelques questions sont émises par les résidents, tout à leur découverte. Je n’ai jamais vu ça. Et après ?. Direction la presse, où Maxime explique le fonctionnement : Les granules de plastique sont chauffés à 220 °C pour obtenir une pâte, puis celle-ci est injectée dans le moule avec une pression de 188 barres.
Un projet dans le flou pour les années à venir
Les élèves ont choisi de produire des pièces de jeux d’échecs. C’est une pièce très épaisse, il faut cinquante secondes pour la produire, poursuit Maxime en présentant le résultat aux résidents. Ils deviennent ça, nos masques ! », s’exclame une résidente. Une découverte très instructive et jamais vue qui donne du sens au projet de recyclage, même si des questions se posent pour l’avenir.
Ce projet est prévu pour deux ans, mais la consommation de masque est en baisse. Pour l’année prochaine on est dans le flou, déplore l’enseignant. Un projet que les élèves trouvent très motivant et utile : C’est du recyclage. Chaque résidente est repartie avec un porte-clés en pièce de jeu d’échecs. De quoi garder un souvenir de cette visite insolite.
Remise du 2ème prix des trophées de la vie locale du Crédit Agricole par Mme ELAIN Isabelle, présidente de la caisse du Crédit Agricole de Questembert-Malansac accompagnée de Mr DANO Sébastien, directeur.
600 € pour notre projet de médiation par l’animal, un accompagnement à visée thérapeutique qui sera réalisé par une praticienne spécialisée
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