Douze voitures anciennes ont réalisé un périple de 80 km avec, à leur bord, des résidents de la maison de retraite de La Mare. Traction, Panhard, 2 CV, 404 cabriolet ou encore Simca 1 000, ont accueilli leurs passagers pour ce long périple qui les a conduits jusqu’à la Roche-Bernard en passant par Péaule, Marzan, puis Allaire et Foleux. « Cela rappelle notre jeunesse, on a commencé avec des voitures comme ça », remarque une résidente, le sourire aux lèvres
Avant de prendre ses fonctions, Fanny ANDRIEUX était directrice déléguée de deux établissements en Seine-Maritime. J’ai un parcours en suivi qualité et juridique des établissements médico-sociaux, précise la nouvelle directrice qui est originaire du nord de la France, mais a des attaches familiales en Bretagne ». C’est donc un retour à sa région affective ».
La directrice l’assure, il y a de beaux projets, dont la reconstruction du Grand Jardin. Le déménagement devrait avoir lieu début 2023, les résidents auront alors une nouvelle chambre. Pour la fin des travaux, il faudra attendre fin 2024 ou début 2025. Le projet suivant concerne les locaux administratifs et les espaces communs.
« On souhaite se rouvrir vers l’extérieur »
Avec la sortie de la crise sanitaire, Fanny ANDRIEUX met en avant la volonté de reprendre une dynamique vers le lien social, avec des projets en collaboration avec les professionnels. On souhaite se rouvrir vers l’extérieur avec des voyages et des actions ouvertes vers les écoles. Un travail dans ce sens est prévu avec les membres des équipes : Il y a 130 professionnels sur les deux sites, ils ont des idées, mais il faut aussi prendre en compte les attentes et les souhaits des résidents. D’autant plus que l’établissement souhaite s’inscrire dans un esprit de lieu de vie. Les résidents sortent quand ils le souhaitent, il suffit de prévenir, conclut Fanny ANDRIEUX .
C’est à la maison de retraite de La Mare que Geneviève Hervio a fêté son 100e anniversaire. Née le 20 septembre 1922 à Larré, elle monte à Paris à 19 ans. Elle va y rencontrer Roger Hervio qui deviendra son mari. De leur union naîtront trois enfants. La famille vivra à Bry-sur-Marne en banlieue parisienne, jusqu’à la retraite où le couple revient en Bretagne dans ses terres d’affection ». Geneviève s’adonnera, alors, à ses passions, le jardinage et les roses », sans oublier les parties de cartes au club de Questembert ».
Bonne vivante, elle aime les bons repas, mais avec des patates et du bon vin ». À la disparition de son mari, elle décide de passer son permis de conduire, et à 70 ans, elle l’obtint facilement, retrouvant ainsi une autonomie. Durant toute sa vie, elle a bénéficié d’une santé exceptionnelle, ne prenant jamais de médicament, sous prétexte qu’ils la rendaient malade. De toutes ces années, ce qu’elle en dit aujourd’hui ? J’ai eu une belle vie !
Sept résidentes de l’accueil de jour de la maison de retraite de la Mare sont venues découvrir, mercredi 25 mai 2022, le recyclage des masques par des lycéens de la filière plasturgie du lycée Marcellin-Berthelot, à Questembert (Morbihan)
Un élève explique aux résidentes les étapes de traitement du masque pour obtenir une matière réutilisable
Depuis le début de l’année scolaire, six élèves de première Bac pro plasturgie se sont lancés avec leur professeur d’atelier, Jean-Louis Le Droguenne, dans un projet de recyclage des masques utilisés par l’Ehpad La mare de Rochefort-en-Terre (Morbihan). Mercredi 25 mai 2022, sept résidentes sont venues au lycée découvrir ce projet
Quatre sacs-poubelles de 130 litres par mois
Nous en consommons beaucoup. Nous avons cherché une solution de recyclage et le lycée était partant, explique une accompagnatrice à l’origine du partenariat. Pour les élèves, cette action s’inscrit dans leur programme de Bac à Marcellin-Berthelot, à Questembert. Ils y consacrent deux heures toutes les deux semaines. Nous leur livrons deux sacs-poubelles de 130 litres tous les quinze jours, précise Caroline Duhamel, animatrice à la maison de retraite.
Chaque sac pèse environ 2,5 kg et contient plusieurs milliers de masques. Ceux-ci sont ensuite traités par les élèves pour récupérer la matière recyclable. Nous avons dû chercher des solutions pour enlever les élastiques et la barre métallique, explique Jean-Louis Le Droguenne. Après de nombreux tests, c’est finalement à la main qu’est réalisée cette séparation. Nous récupérons 80 % du masque. Pour nous, c’est une matière gratuite, précise le professeur.
Un protocole de fabrication
Cette matière première va ensuite suivre toute une chaîne que les élèves ont présentée aux résidentes. Nous avons dû établir un protocole de fabrication, précise l’enseignant. D’abord, les restes de masques passent par l’extrudeuse qui chauffe et amalgame la matière. Il faut faire attention, cela sort à plus de 100 °C. Des fois la machine se bouche, explique Jonathan, un élève.
Ils s’appellent Jonathan, Axel, Maxime, Aurélien, Maël et Louis, ils sont élèves en première Bac pro plasturgie à Marcellin-Berthelot et portent un projet de recyclage des masques de l’Ehpad La mare de Rochefort-en-Terre
Car la matière des masques demande des adaptations. Les carottes de plastiques obtenues après extrusion sont ensuite refroidies avant d’être envoyées au broyeur qui va les réduire en granules. La taille des granules de plastiques est importante, nous avons dû changer la grille pour qu’ils soient plus gros, précise Axel, en montrant ces derniers.
Quelques questions sont émises par les résidents, tout à leur découverte. Je n’ai jamais vu ça. Et après ?. Direction la presse, où Maxime explique le fonctionnement : Les granules de plastique sont chauffés à 220 °C pour obtenir une pâte, puis celle-ci est injectée dans le moule avec une pression de 188 barres.
Un projet dans le flou pour les années à venir
Les élèves ont choisi de produire des pièces de jeux d’échecs. C’est une pièce très épaisse, il faut cinquante secondes pour la produire, poursuit Maxime en présentant le résultat aux résidents. Ils deviennent ça, nos masques ! », s’exclame une résidente. Une découverte très instructive et jamais vue qui donne du sens au projet de recyclage, même si des questions se posent pour l’avenir.
Ce projet est prévu pour deux ans, mais la consommation de masque est en baisse. Pour l’année prochaine on est dans le flou, déplore l’enseignant. Un projet que les élèves trouvent très motivant et utile : C’est du recyclage. Chaque résidente est repartie avec un porte-clés en pièce de jeu d’échecs. De quoi garder un souvenir de cette visite insolite.
Remise du 2ème prix des trophées de la vie locale du Crédit Agricole par Mme ELAIN Isabelle, présidente de la caisse du Crédit Agricole de Questembert-Malansac accompagnée de Mr DANO Sébastien, directeur.
600 € pour notre projet de médiation par l’animal, un accompagnement à visée thérapeutique qui sera réalisé par une praticienne spécialisée
Retour en image sur l’exceptionnelle représentation des résidents de l’EHPAD et des enfants de l’école Saint Gentien de Pluherlin, le samedi 14 mai, sous le chapiteau du cirque Franco Italien